« 2024, année du décollage ou trompe-l’œil pour les start-ups du sport ? »
Comment mieux jouer collectif pour accompagner durablement sur le terrain le déploiement industriel des entreprises de la Sportech ? »
Mardi 9 avril 2024 de 9h à 11h
En visio conférence Zoom
Annonce du plan d’action en faveur du développement de la SporTech en novembre dernier par les ministres Amélie Oudéa-Castéra et Jean-Noël Barrot, réaffirmation par le ministre de l’Economie et des finances Bruno Le Maire , le 5 mars dernier à Bercy, de l’essor souhaité et attendu des start- ups pour contribuer à dynamiser d’ici 2030 la filière Sport, lancement du programme Sport Définition par BPI France pour accompagner la structuration de la SporTech et accompagner au mieux la prise en charge des enjeux sportifs économiques et sociétaux à venir, lancement de l’appel à projets « Soutien à la transformation numérique des fédérations sportives », …Les engagements et les initiatives s’affichent et se multiplient à quelques mois des jeux pour accélérer la régulation du secteur et éclairer des conditions d’implantation et de collaboration plus pérennes des entreprises digitales au sein de l’écosystème sportif.
Les attentes des acteurs semblent en effet nombreuses. Santé, club augmenté, bénévolat, impacts environnementaux, sport en entreprises, design actif, licence, fan expérience, équipements, modèles économiques, NFT, …Comme le précise la dernière étude réalisée en septembre 2023 par le cabinet Roland Berger avec le collectif de la SporTech, cette année 2024 s’annonce donc à la fois opportune et déterminante pour les start-ups françaises encore derrière leurs homologues américaines, chinoises, indiennes ou canadiennes en matière de levées de fonds. Par les enjeux à relever, celui de la concentration et de la consolidation, de montée en puissance de l’investissement, et surtout de l’évolution des usages par les utilisateurs et surtout les décideurs sportifs.
Au-delà de l’ambition légitime, quelles sont toutefois les conditions à réunir pour accompagner efficacement et réellement la modernisation du secteur sportif et notamment des fédérations ? Comment aujourd’hui collaborent ainsi les start-ups avec les clubs et les fédérations ?
Autour de quels enjeux principalement ? La démarche d’évangélisation digitale engagée par l’écosystème est-elle désormais suffisamment mature pour l’adosser à une véritable stratégie « industrielle » pour changer d’échelle, ou le recours aux financements publics (ANS, BPI France, …) reste-t-il encore indispensable pour assurer le décollage de l’offre.
Comment Paris 2024, la remise en question des modèles économiques historiques associatifs, ou encore la mobilisation des clubs professionnels contribuent-ils réellement à faire bouger les lignes ? Pour appréhender au mieux et de façon actualisée la réalité des opportunités à saisir et les efforts qui restent à mettre en œuvre, nous proposons de donner la parole à quelques start-ups qui ont déployé avec succès, non sans difficultés parfois, des logiques collaboratives aves les acteurs sportifs.
Quels enseignements en retirent-elles pour quelles perspectives de développement de leurs activités ? Comment pensent-elles se positionner et tirer avantage de l’après jeux pour installer leurs offres, sur quels marchés et auprès de quelles parties prenantes (collectivités, clubs pro, collectivités, pratiquants, …) ? Quelles perceptions ont-elles des investisseurs et de leurs stratégies d’engagement ? Quelles sont enfin les conditions de succès à retenir, selon elles sur le terrain, pour transformer l’ambition exposée aujourd’hui en réalité pour demain ?
Alors que démarrera dans quelques mois un nouveau cycle olympique, sur fond de mutation annoncée du paysage sportif, institutionnel et sociétal, un nouveau rendez-vous du Club Sport & Management pour faire un arrêt sur image réaliste et lucide du secteur pour mobiliser au mieux les énergies, et relever le pari indispensable de la SporTech et affirmer la compétitivité du secteur en France et au-delà.
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