« Développer les talents pour accompagner la modernisation des organisations. Comment (ré)investir sur l’humain pour traiter la myopie organisationnelle ? »

25 mars, de 9h à 13h
Fédération Française de Motocyclisme,
74, avenue Parmentier, 75011 Paris
(Ligne 3 : Parmentier ou Ligne 9 : Saint—Ambroise)

Les organisations performantes sont souvent décrites au travers de 2 compétences clefs :

  •  d’une part : la capacité des équipes et de leurs responsables à s’adapter, rapidement et régulièrement, pour répondre avec agilité aux évolutions internes et externes,
  • d’autre part la volonté, tant stratégique qu’opérationnelle, de privilégier le développement de leur capital humain.

Les hommes au cœur de la stratégie pour obtenir une performance pérenne.
Pour mener à bien une telle ambition, la fonction ressources humaines doit surmonter souvent un véritable paradoxe : produire de la valeur stratégique durable en se sachant d’abord perçue par beaucoup au travers d’un rôle fonctionnel ou d’ajustement dans l’organisation.
Les managers opérationnels ne sont pas en reste ! Identifiés comme de véritables animateurs de ressources humaines, et bien qu’engagés dans une course personnelle contre le temps éprouvante, Ils sont ainsi incités à développer et fidéliser davantage les talents dans leurs équipes pour élever l’engagement et les promesses de performance associées, tout en conservant un regard aigu sur la maîtrise des coûts, la réactivité attendue et les objectifs de performance opérationnelle immédiate.
Comment régler dès lors au mieux ses « lunettes » pour voir de loin et de près en même temps, sans voir flou, ni risquer la migraine ?
Confrontées au défi de la « modernisation », les entreprises comme les organisations sportives veulent relever le pari de la compétence et de la gestion des talents, avec en toile de fond leur capacité à mobiliser autour de politiques de changement ambitieuses et nécessaires. La réduction des lignes hiérarchiques, le déploiement de la transversalité, les approches liées au « lean management » et à l’amélioration continue, le management à distance, la valorisation renouvelée de l’engagement des bénévoles sont quelques—uns parmi d’autres des leviers organisationnels mis en avant récemment qui bousculent et questionnent les habitudes collaboratives, l’expression de la légitimité traditionnelle, l’efficacité de la gouvernance entre élus et techniciens, ou encore la cohérence des politiques sportives fédérales et territoriales.
Le parti pris dominant privilégie la responsabilisation accrue des acteurs et leur montée en compétence managériale, dans des systèmes de plus en plus ouverts à l’influence et l’implication de multiples et nouveaux partenaires provenant d’horizons variés. Cette reconfiguration génère des résistances naturelles tout en laissant augurer d’opportunités nouvelles à saisir autour d’une intelligence collective mobilisée sur des objectifs plus opérationnels et plus locaux… L’employabilité du cadre technique et du manager, encouragée à l’aune de sa capacité d’adaptation au « leadership partagé », dans le cadre d’un mode projet mieux intégré, employabilité qui l’aide à dépasser l’appréhension de son exposition à l’incertitude et à la complexité !

Se pose alors la question du parcours de compétences qu’il convient de privilégier pour favoriser cette évolution ?
Le cadre technique est un expert issu de sa discipline sportive et formé à ce titre au départ, le manager un technicien reconnu, disposant également d’une formation initiale ou formé sur le terrain, qui a fait la preuve de sa valeur et de son potentiel. Il en est de même pour le cadre territorial. Peut—on faciliter la modernisation des organisations sportives, des entreprises et des territoires par la mise en place de référentiels de compétences managériales plus ouverts ? Est-il envisageable de déployer des dispositifs de Gestion Prévisionnelle des Empois et des Compétences (GPEC) plus ambitieux, ou encore promouvoir de nouveaux cursus initiaux qui favoriseraient plus sûrement la détection et l’expression des talents dans des environnements en quête de rééquilibrage et de nouveaux modèles de croissance? Quels rôles à venir pour l’offre de formation et quels facteurs clés de succès à réunir alors pour favoriser une telle évolution ?
Nul doute que les échanges et retours d’expériences liées à la gestion des talents autour de ces enjeux le 25 mars prochain, dans le cadre de cette 10e Rencontre Sport & Management, apporteront de nombreuses suggestions et pistes pratiques à saisir alors que se profile l’avènement d’une nouvelle loi sur le sport, et que l’enjeu de la formation et des compétences apparaît essentiel pour adresser les ajustements organisationnels et managériaux actuels et à venir. Une occasion supplémentaire d’ajuster ses lunettes. Autour de Jean-Luc Sadik, Président de TPS Conseil :

  • • M. Philippe Thiébaut, DTN de la Fédération Française de Motocyclisme,
  • M. Philippe Graille, DTN Fédération Française de Canoë-Kayak,
  • M. Jacques Cathelineau, DTN Fédération Française de Voile,
  • M. Jen-Pierre Doly, consultant en management et en ressources humaines, auteur de l’accordeur de talents,
  • M. Jacques Abecassis, Conseiller Qualité de la Fédération de la Formation Professionnelle…*