On assiste à de nombreuses mutations dans le domaine de la performance économique dans les modes de management tendant à supprimer les fonctions intermédiaires alors que l’analyse des organisations fédérales de plus en plus cloisonnées semblent suivre un chemin inverse dans un monde où pourtant l’humain et sa capacité créatrice reste le pivot central autour duquel la réflexion et l’action devrait s’organiser.

C’est la richesse de TPS aujourd’hui d’anticiper ces mouvements en faisant se rencontrer les acteurs du sport et de l’entreprise pour réfléchir autrement pour s’enrichir collectivement et enfin pour sortir d’un activisme forcené dans lequel le monde du sport semble se plonger de plus en plus.

Sport de haut niveau et management

Que nous dit aujourd’hui le paysage du sport de haut niveau si ce n’est le passage de la performance humaine, de processus de création, à l’exploitation d’un produit, de la construction d’une vie à l’illusion de l’image pour l’image.

Ces interactions permanentes entre spectacle et ce qui se joue d’humain dans la situation de compétition n’est pas sans conséquence sur le rôle des organisations censées créer les conditions de l’émergence et de l’accompagnement des talents.

Faute de penser la performance d’un point de vue philosophique au sens où elle interroge notre condition humaine nous assistons quelques fois impuissants au dévoiement de son expression par ceux-là même qui devraient en être les garants et en conséquence à une perte de sens généralisée qui placent les acteurs que sont les athlètes comme des objets de consommation alors même que leur environnement s’inquiète de leur double projet de leur statut de leur santé.

Confrontés à ce paradoxe rare sont ceux et celles qui interrogent la notion même de performance alors même que les représentations qui y sont associées sont intimement liées aux modes d’organisations et de management qui sont censés permettre son expression.

Les scandales qui accompagnent les organisations internationales, la multiplication des acteurs autour des athlètes, la solitude de plus en plus prégnante des entraîneurs et des formateurs sont les symptômes d’un corps malade de son manque de réflexion philosophique.

Nous sommes convaincus que d’autre voies sont possibles comme d’autres voies s’ouvrent dans le monde de l’entreprise qui prend conscience enfin qu’un salarié performant est d’abord un être humain reconnu dans sa singularité et dans sa richesse pour les autres.

On assiste à de nombreuses mutations dans le domaine de la performance économique dans les modes de management tendant à supprimer les fonctions intermédiaires alors que l’analyse des organisations fédérales de plus en plus cloisonnées semblent suivre un chemin inverse dans un monde où pourtant l’humain et sa capacité créatrice reste le pivot central autour duquel la réflexion et l’action devrait s’organiser.

 

C’est la richesse de TPS aujourd’hui d’anticiper ces mouvements en faisant se rencontrer les acteurs du sport et de l’entreprise pour réfléchir autrement pour s’enrichir collectivement et enfin pour sortir d’un activisme forcené dans lequel le monde du sport semble se plonger de plus en plus.

 

Nous devons valoriser les lieux de pensée.

 

Les DTN doivent devenir ou redevenir ces promoteurs de la pensée pour donner du sens à leur action faute de quoi les dégâts humains seront considérables.

 

C Fauquet

Juin 2015